Centro de Documentação da PJ
Analítico de Periódico
CD 338
L'expérience des intervenants sociaux italiens face à la maltraitance des enfants dans des contextes d'inspiration religieuse catholique [recurso eletrónico] / Raffaella Sette, Simone Tuzza
Revue Internationale de Criminologie et de Police Technique et Scientifique, Morges, Vol. 75, n. 4 (Octobre-Décembre 2022), p. 458-467
Ficheiro de 1.1 MB em formato PDF.
MAUS TRATOS CONTRA CRIANÇAS, MENOR, VIOLÊNCIA DOMÉSTICA, VITIMAÇÃO, CRIMINOLOGIA, ITÁLIA
Les criminologues se penchent de plus en plus sur le problème de la maltraitance des enfants. Cependant, cette question est difficile à explorer en raison à la fois de la vulnérabilité des victimes et des caractéristiques des contextes dans lesquels ces événements se produisent habituellement, à savoir les familles abusives ou les contextes institutionnels (tels que les écoles, les centres récréatifs et sportifs, les structures ecclésiastiques). En raison de ce type particulier de contexte, il est nécessaire d'aborder la question sous de nombreux angles différents. En fait, dans certains environnements, plusieurs facteurs se combinent pour rendre la détection des abus difficile et donc extrêmement sous-estimée. Grâce aux informations obtenues à partir d'entretiens semistructurés et de groupes de discussion menés avec des criminologues, des policiers, des éducateurs et des travailleurs sociaux italiens dans le cadre du projet de recherche européen « SAFE - Supporting Action to Foster Embedding of child safeguarding policies in Italian faith-led organisations and sports clubs for children », cet article se concentrera sur la question de la maltraitance des enfants dans les organisations religieuses et/ou confessionnelles en Italie dans le but de recueillir de nouveaux éléments sur le phénomène, qui est caractérisé par un chiffre noir élevé, et de proposer des stratégies d'intervention pour la prévention de la victimisation. La pertinence de l'approche qualitative choisie est illustrée par lacontribution significative des experts et des praticiens qui ont participé à l'étude, ce qui confirme l'importance de mettre en lumière une question qui est faiblement abordée par la recherche sociocriminologique italienne.
